Les âmes furtives

Initié dans les années 50, puis 70, l’aménagement du campus urbain de Paris-Saclay, se poursuit et s’intensifie dans les années 2010 avec une ambition politique majeure : la création d’un quartier à vivre, durable et écologique,  tourné vers l’innovation et la connaissance, inspiré des campus américains. 

Aussi,  Ce projet photographique se concentre sur deux sites :
- le campus urbain de Palaiseau - quartier de l’école polytechnique
- le campus urbain de Gif-sur-Yvette - quartier du Moulon 

Ces campus s'étendent sur près de 600 hectares. Ils abritent des grandes écoles et universités, des logements étudiants et familiaux, des centres de recherche d'État ou de l’industrie, quelques commerces de proximité et des équipements (groupes scolaires, crèches, stades…). Chaque établissement a été conçu de manière autonome et a pris en compte tous les besoins de ses usagers sur sa parcelle.

De nombreux édifices s'alignent autour de vastes jardins. Ils sont séparés les uns des autres par de larges zones végétalisées et/ou bétonnées. Les façades sont faites de béton, de verre, de bois ou de métal, de couleur claire ou sombre avec des hauteurs allant de 3 à 6 étages. La géométrie des lignes horizontales et verticales est omniprésente.

Aujourd’hui,  les chercheurs, étudiants, salariés et habitants, semblent absorbés par ce nouveau modèle de campus urbain, toujours en évolution,  d’où le titre du projet, “Ames furtives ”qui a pour objet d'illustrer le lien entre la grandeur des architectures et les personnes qui les traversent.